EUROPE & MARCHE DU CARBONE : une réforme du marché votée le mardi 18 avril 2023 qui appauvrira encore plus les consommateurs particuliers

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EUROPE & MARCHE DU CARBONE : une réforme du marché votée le mardi 18 avril 2023 qui appauvrira encore plus les consommateurs particuliers

 

mercredi 19 avril 2023 – (michelhugues.com) – Le Parlement européen a adopté, ce mardi 18 avril 2023 à Strasbourg, la réforme du marché carbone, qui vise, notamment, à réduire l’émission des gaz à effet de serre des 27 pays membres. Une reforme concernant les entreprises mais qui devrait toucher très fortement les particuliers européens

Le marché européen du carbone sera totalement réformé afin de réduire l’émission des gaz à effet de serre de ses 27 pays membres. Le Parlement européen a ainsi adopté ce mardi 18 avril 2023 une réforme totale du marché européen du carbone pour réaliser les (trop?) ambitieux objectifs de réduction des gaz à effet de serre du plan climat des Vingt-Sept. Pour de nombreux observateurs ce nouveau marché est susceptible d’accroitre fortement les dépenses des particuliers en Europe à l’image du marché européen de l’électricité.

 

 

un marché du carbone qui va encore plus, faire flamber les dépenses des particuliers

 

La réforme a recueilli 413 voix pour, 167 contre et 57 abstentions, selon la déclaration officielle. Les députés européens dans cette réforme contestée dès l’origine, avaient élargi le marché carbone aux secteurs du logement et du transport pour les particuliers, gageant ainsi de futures augmentations sensibles à l’image du marché européen de l’électricité (…)  en pleine période d’inflation. Un fonds social sur le climat est prévu pour atténuer les conséquences pour les plus pauvres de tous les pays (…) !

« Ensemble nous allons faire de l’Europe le premier continent neutre climatiquement », a réagi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui s’est félicitée de ces votes et appelé les États membres à parachever cette dernière étape.

Pour « faire exister » à travers ce plan carbone, une meilleure compétitivité des INDUSTRIES VERTES de l’Europe, dans le cadre du PAN CLIMAT DE L’EUROPE , les députés européens travaillent actuellement sur de futures législations sensées apporter plus de combativité aux entreprises vertes des 27 pays avec pour ambition, celle de contrer les investissements d’état colossaux de la Chine en Europe et pour contrer aussi les subventions des États-Unis en faveur des entreprises américaines en la matière.

La Chine est d’une rivalité absolue pour l’Europe depuis des années en matière de METAUX RARES et COMPOSANTS ELECTRONIQUES destinés aux batteries des voitures électriques dont l’Europe est totalement quasi dépendante et soumise ( lithium, Cobalt..) .

 

 

Wiki SAVOIRS :

Un marché du carbone est un système d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre, de crédits carbone et de quotas carbone. Selon le rapport 2020 de l’« International Carbon Action Partnership », 21 marchés du carbone ont été mis en place et 24 autres sont en cours de développement ou en projet. Le marché du carbone n’est qu’une des options qui existent pour donner un prix au carbone. Il a été porté par le monde industriel qui préférait cette solution recourant au marché, plutôt qu’une simple taxe carbone.

Après une phase de jeunesse en rapide croissance et un portage fort par l’Europe, le marché européen s’est effondré et est resté déprimé depuis la crise de 2008 jusque début 2017. Mais la réforme du marché du carbone adoptée en 2017 a fait bondir le prix du carbone qui a quadruplé en un an. (En bref populaire : « tu payes plus, pour avoir le droit de polluer, plus !)

 

 

 

Les transports aériens et maritimes devraient être touchés

de même qu’une taxe aux frontières, les particuliers vont payer encore plus cher.

 

 

Il est prévu qu’ à l’image du « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » (CBAM en anglais, sorte de taxe), soit  institué un mécanisme douanier consistant à appliquer aux importations des Vingt-Sept, les critères du marché du carbone européen, où les industriels de l’UE sont tenus d’acheter des quotas couvrant leurs émissions polluantes.

Les secteurs des transports aériens et maritimes que le nouveau marché carbone s’étende progressivement au secteur maritime, aux émissions des vols aériens intra-européens, et à partir de 2028 aux sites d’incinération de déchets, sous réserve d’une étude favorable rendue par Bruxelles. et selon le communiqué de presse : « Un second marché du carbone (ETS2) est prévu pour le chauffage des bâtiments et les carburants routiers ».

 

TAXE CARBONE : un « prix du carbone » majorera le prix des carburants
et du chauffage à partir de 2027

 

 

Avec de plus que probables répercussions sur les achats finaux des particuliers de l’Europe , les parlementaires ont finalement décidé de reporter à 2028 l’entrée en vigueur de ces lois en raison de la fronde actuelle quasi générale  des populations européennes. Les ménages ne paieront un prix du carbone sur le carburant et le chauffage qu’à partir de 2027, mais le texte vise à plafonner celui-ci à 45 €/tonne au moins jusqu’en 2030, et si par ailleurs la flambée actuelle des prix énergétiques se poursuivait, l’entrée en application serait repoussée à 2028. et au delà.

Des eurodéputés écologistes et de gauche, très actifs et plus que favorables à cette loi carbone,  ont toutefois fait remarquer que ce plafond n’était pas garanti, se réfugiant derrière l’expression « Le prix sera fixé par le marché » (sic!)

avec la création de ce marché européen écologiste du carbone, tout le monde redoute des hausses encore plus vertigineuses pour les consommateurs particuliers – Copyright Michel HUGUES – www.michelhugues.com

Le « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » (CBAM en anglais) ne serait pas à proprement parler une taxe, mais un dispositif sans précédent consistant à appliquer, aux importations des Vingt-Sept, les critères du marché du carbone européen, où les industriels de l’UE sont tenus d’acheter des quotas couvrant leurs émissions polluantes sur les secteurs jugés les plus polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité).

L’importateur devra déclarer les émissions liées au processus de production, et si celles-ci dépassent le standard européen, acquérir un « certificat d’émission » au prix du CO2 dans l’UE. Si un marché carbone existe dans le pays exportateur, il paiera seulement la différence. Les revenus attendus, qui pourraient dépasser 14 milliards d’euros annuels, alimenteront le budget général de l’UE. Une période test commencera dès octobre 2023, durant laquelle les entreprises importatrices devront simplement rapporter leurs obligations.

entre 2026 et 2034 — cette « taxe carbone » aux frontières, l’UE supprimera progressivement les quotas d’émission gratuits alloués aux industriels européens pour leur permettre d’affronter la concurrence extra européenne.

 

Oui mais avec un Fonds social quand même !!!

 

Doté de 86,7 milliards d’euros, un Fonds social pour le climat (FSC) destiné à aider les micro-entreprises et les ménages vulnérables dans cette transition énergétique, doit voir le jour en 2026. Selon le parlement européen :

… ce fonds est destiné à financer des mesures temporaires de soutien direct aux revenus pour faire face à l’augmentation des prix du transport routier et du chauffage, mais aussi des investissements à long terme, comme la rénovation des bâtiments, l’intégration des énergies renouvelables, l’achat et les infrastructures pour les véhicules à émissions nulles ou faibles, ainsi que l’utilisation des transports publics et des services de mobilité partagée.

Les consommateurs européens apprécieront , ou pas , mais ils devront payer « encore bien plus cher, c’est certain ! (hélas)

Michel HUGUES, past-journaliste économique & automobile - éditeur & photographeMichel HUGUES

 

 

 

© Michel HUGUES & MHPhotographies 2023 / © www.michelhugues.com 2023 /

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Une information Provençale, plus Nature, Plus Néo-Sciences du Vivant, Plus Biodiversités - Version BETA-TEST N°2 - Juin / Août 2023

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GAZ ENERGIE : « BarMar, Barcelone Marseille » une liaison gazière enfin lancée entre BARCELONE et MARSEILLE par Gazoduc après tellement d’erreurs stratégiques

GAZ ENERGIE : « BarMar, Barcelone Marseille » une liaison gazière enfin lancée entre BARCELONE et MARSEILLE par Gazoduc après tellement d’erreurs stratégiques

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GAZ ENERGIE : « BarMar, Barcelone Marseille » une liaison gazière enfin lancée entre BARCELONE et MARSEILLE par Gazoduc après tellement d’erreurs stratégiques


Vendredi 21 octobre 2022 – (www.michelhugues.com) Annoncé hier jeudi 20 OCTOBRE 2022, depuis Bruxelles par le premier ministre espagnol Pedro Sanchez, notre président national trop mondialiste, et le gouvernement portugais, un projet de « liaison gazière », par « gazoduc », entre l’Espagne (Port de Barcelone) et la région marseillaise (port 2XL Fos Marseille), a été officialisée ; cependant ce projet mettra des années à devenir réalité !

La France, l’Espagne et le Portugal se sont entendus hier jeudi sur le projet de création d’un pipeline reliant Barcelone à Marseille en passant sous la Méditerranée. Baptisé BarMar ce « corridor vert » reliera l’Espagne, le Portugal, la France et l’Europe », ont déclaré à la presse, Pedro Sanchez, Emmanuel Macron et le Premier ministre portugais, Antonio Costa, lors du sommet européen consacré en grande partie à la crise énergétique.

« Il s’agit d’un tuyau pour l’hydrogène vert qui servira durant toute la transition écologique de la communauté européenne, il servira aussi au transport du gaz dont l’Europe aura besoin » selon ces 3 dirigeants dans leur allocution à la presse:.

 

L’Espagne « grand maitre » du Gaz en Europe

 

Un terminal gazier dans le port de Barcelone, le 25 février 2022. copyright REUTERS

 

L’Espagne dispose actuellement de six terminaux gaziers permettant de regazéifier et de stocker le gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par voie maritime. Ce réseau est le plus important d’Europe.

L’Espagne reçoit un approvisionnement direct en gaz sous pression, grâce à un gazoduc sous-marin de 750 kilomètres de long reliant l’Algérie aux côtes andalouses (sud du pays): le Medgaz, d’une capacité de dix milliards de mètres cubes par an.

Un deuxième pipeline d’une capacité équivalente relie l’Espagne à l’Algérie via le Maroc : le GME (Gaz Maghreb Europe). Son fonctionnement a été suspendu début novembre par Alger sur fond de crise diplomatique avec Rabat mais il n’a pas pour autant été démonté.

 

 

Sous la pression de la crise actuelle, La France considère enfin, l’hydrogène,

trop ignorée par le macronisme jusqu’ici, et dès 2014

 

Le chancelier allemand Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président français Emmanuel Macron (ici en juin) sont présents à Bruxelles pour assister à un Conseil européen dédié à l’énergie, l’inflation et les relations avec la Chine – Crédits : Dati Bendo / Commission européenne

 

Selon le gouvernement français on précise que : … « Le futur tuyau devra être conçu pour transporter de l’hydrogène vert et d’autres gaz renouvelables, compatibles avec la transition énergétique. Le gaz naturel fossile pourra y circuler comme source d’énergie temporaire et transitoire », dans « une proportion limitée »

Ce « tuyau » sous-marin portera majoritairement de l’hydrogène, avec une date de mise en service pas avant 2030, toujours selon l’Elysée.

Mais, parce que la production et la consommation d’hydrogène sont encore trop négligeables en Europe, surtout en France, ce chantier, s’il est confirmé, prendra encore des années à devenir réalité.

 

donc, surtout pas une réponse immédiate à la crise gazière actuelle

mais tellement de manques & erreurs de prévisions européennes en la matière

 

 

Cette annonce bruxelloise n’est donc pas une réponse immédiate à la crise gazière actuelle ; les prix vont donc continuer à flamber pour les pauvres (de plus en plus pauvres) ménages français.

Un projet de pipeline avait été lancé en 2013 entre la Catalogne (nord-est de l’Espagne) et le sud-est de la France. (ref MEDIAPART 2019) Mais ce gazoduc, baptisé « MidCat », a été abandonné en 2019 faute d’accord sur son financement et d’un réel manque de soutien de la France et de son président Hollande, puis de Macron, trop engagés personnellement dans la voiture électrique et surtout  la création du marché libre européen de l’électricité, avec une commission européenne alors très peu convaincue de l’utilité du gaz.

nos portemonnaies devront encore souffrir de multiples erreurs de gouvernance 

Une étude de viabilité commandée par la Commission européenne avait, en effet, conclu en 2018 que cette infrastructure, d’un coût évalué à plus de 440 millions d’euros, ne serait ni rentable ni nécessaire, l’Europe disposant déjà de plusieurs terminaux de regazéification peu utilisés à l’époque.

Mais aujourd’hui il faut bien se résoudre à conclure à une nouvelle erreur d’analyse

et surtout un manque de visibilité à long terme des gouvernances françaises, et depuis longtemps.

Et d’ici là, tant d’années à encore attendre, nos portemonnaies devront encore souffrir des erreurs de gouvernance économique européennes et françaises depuis mai 1981

 

Michel HUGUES

Michel HUGUES - Michel HUGUES PHOTOGRAPHY - www.michelhugues.com

,

ex journaliste économique & automobile

 

Mes sources : Commission Européenne service de presse, archives et dossiers personnels et avec agences

 

Le transport de gaz naturel liquide était il y a encore peu assuré par des bateaux dont la France avait le leadership mondial avec les ex chantiers CNC de la Ciotat, jusqu’aux erreurs économiques en série de la gouvernance mitterrandienne Mitterrand, Delors, Jospin, Rocard (dont Macron est encore un disciple, tous après le grand initiateur : Giscard) les grands « désindustrialisateurs » de l’hexagone dont la France de 2022 est toujours victime et particulièrement souffrante économiquement parlant.

 

Autre article sur l’hydrogène et l’automobile 

LA VOITURE ÉLECTRIQUE N’EST PLUS L’AVENIR DE L’AUTO = PREMIERES PHOTOS de L’ALPINE A HYDROGENE .

Hier au Salon de l’AUTO « ELECTRIQUE » 2022 de PARIS : ALPINE a dévoilé son showcar « ALPENGLOW » à moteur à hydrogène ! Lire l’article en cliquant ici

 

 

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ELECTRICITE 2050 : 6 voies nucléaires à choisir pour toujours plus consommer (et payer) de l’électricité [ sans dire comment la réduire ] selon RTE

ELECTRICITE 2050 : 6 voies nucléaires à choisir pour toujours plus consommer (et payer) de l’électricité [ sans dire comment la réduire ] selon RTE

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ELECTRICITE 2050 : 6 voies nucléaires à choisir pour toujours plus consommer (et payer) de l’électricité [ sans dire comment la réduire ] selon RTE

D’ici 2050, remplacer en France, les énergies fossiles : pétrole et gaz fossiles, en produisant d’avantage d’électricité décarbonée mais sans préciser comment l’économiser,  en 6 pistes différentes.

 

Lundi 25 Octobre 2021 – RTE (Réseau de transport d’électricité) a publié ce jour les principaux enseignements de son étude prospective « Futurs Energétiques 2050 ». La présentation nationale de cette stratégie a d’avantage porté aujourd’hui sur l’aspect de la stratégie économique à venir.

RTE précise toutefois sans plus : « le système électrique de la neutralité carbone peut être atteint à un coût maîtrisable », avec une augmentation des coûts de l’électricité de l’ordre de 15% et en contrepartie la fin des dépenses en énergies fossiles pour faire le plein de la voiture ou remplir la cuve à fioul. »

RTE a par ailleurs travaillé sur une trajectoire « sobriété » à 555 TWh en 2050, mais elle n’a pas été détaillée lors de la présentation à la presse. C’est « inacceptable », ont réagi le candidat écologiste Yannick Jadot et le député Matthieu Orphelin, dénonçant « une présentation partiale » et « une manipulation du gouvernement ». L’association Négawatt présentera demain son nouveau scénario 100 % renouvelables en 2050, qui s’appuie justement sur la sobriété (530 TWh) et une sortie du nucléaire en 2045.

RTE analyse les évolutions de la consommation et compare les six scénarios de systèmes électriques qui garantissent la sécurité d’approvisionnement, pour que la France dispose d’une électricité bas-carbone en 2050. Ce travail est inédit dans son ampleur et par le niveau de concertation qu’il a nécessité.

« La France doit simultanément faire face à deux défis : d’une part produire davantage d’électricité en remplacement du pétrole et du gaz fossile et, d’autre part renouveler les moyens de production nucléaire qui vont progressivement atteindre leur limite d’exploitation d’ici 2060. La question est alors : avec quelles technologies produire cette électricité totalement décarbonée ? Energies renouvelables et/ou nouveau nucléaire et dans quelles proportions ? L’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE a vocation à documenter et analyser les options de mix électriques, leurs avantages, leurs inconvénients, leurs impacts et leurs conséquences. C’est essentiel pour éclairer le débat public. » a expliqué Xavier Piechaczyk, Président du Directoire de RTE.

 

Rappelons toutefois que la France continuera de miser intensément sur l’énergie nucléaire malgré les nombreux déboires et inadmissibles surcouts de la filière atomique

 

petit réacteur nucléaire (SMR, small modular reactor)

petit réacteur nucléaire (SMR, small modular reactor)

Dans son très récent plan France2030, Emmanuel Macron a annoncé vouloir investir un milliard d’euros dans le nucléaire et notamment dans les petits réacteurs nucléaires (SMR, small modular reactor), plus agiles que les réacteurs classiques.

Mais beaucoup critiquent ce choix alors que la filière multiplie les retards et les surcoûts, mettant en péril son modèle économique.

Tout le monde connait les multiples incidents techniques, les retards répétitifs de l’EPR de Flamanville  toujours pas en service correct depuis plus de 10 ans et surtout l’incroyable surplus de facturation de sa construction  : – le coût de l’EPR de Flamanville réévalué à 19 milliards payés par les français contre les 3,3 milliards annoncés au départ, selon la Cour des comptes en 2020 !

 

 le très mauvais exemple de l’EPR de Flamanville

 

LEXIQUE : (EPR) = réacteur nucléaire européen à eau pressurisée

EPR flamanville 2007 - (c) EDF

EPR flamanville 2007 – (c) EDF

Selon GREENPEACE : D’après le rapport du Pr. Hirsch, les concepteurs de l’EPR n’ont manifestement pas prévu de solutions systématiques en cas de coupure prolongée de l’alimentation électrique des systèmes de refroidissement. Outre des groupes électrogènes de secours primaires, l’EPR possède deux groupes électrogènes de secours secondaires, mais ceux-ci ne permettent d’alimenter que quelques-uns des nombreux systèmes nécessaires pour garder le réacteur sous contrôle. Les mesures de sécurité reposent sur l’hypothèse que soit l’électricité fournie par le réseau électrique, soit les groupes électrogènes de secours primaires peuvent être rétablis dans un délai de 24 heures ; or, à Fukushima, la panne totale d’électricité a duré 11 jours !

Total de la facture de Flamanville estimé en 2020 : 19,1 milliards d’euros, contre 3,3 milliards annoncés en 2006. Le coût de l’électricité produite par l’EPR de Flamanville pourrait donc se situer entre 110 et 120 euros le MWh, contre 36 euros le MWh sur le parc nucléaire actuel.

Il y a ensuite l’inquiétant « défaut d’organisation du suivi du projet « . La Cour des comptes a relevé que les 12 principaux contrats de l’EPR de Flamanville ont connu des augmentations comprises entre 100% et 700%, avec un coût ré-estimé par EDF à 12,4 milliards d’euros.

Alors qu’en Allemagne, on mise encore sur le retour aux centrales thermiques

 

AU DEPART : Le plan de sortie du charbon décidé par le gouvernement allemand en 2019 et voté en 2020 prévoit de réduire la production d’électricité à partir de combustibles fossiles (houille, lignite) pour répondre à ses objectifs climatiques.

Andreas Pinkwart

Andreas Pinkwart

Onze centrales fonctionnant au charbon « devraient » ainsi fermer dès 2021, moyennant compensation financière pour cette cessation d’activité. Certaines sont cependant quasi neuves. Pour quelles raisons leurs exploitants souhaitent ils donc les fermer et l’État allemand y trouve-t-il son compte ?

Non  !! à en croire la réalité ce ne serait pas trop le cas, car la réouverture des mines et l’importation de charbon sont paradoxalement activement relancées de l’autre côté du Rhin en même temps. Le ministre allemand de l’économie et des énergies Andreas Pinkwart a récemment déclaré en substance : « …Pour garantir l’amélioration du climat, l’Allemagne aurait du conserver le nucléaire encore plus longtemps … »

mais c’était sans compter sur la force électorale des partis verts allemands dans les différents lands de la fédération allemande.

Encore un « bel » exemple de « l’unité » d’action européenne … pendant ce temps, le bassin parisien et sa cuvette climatique vont encore recevoir d’avantage de brouillards toxiques industriels en provenance de l’est par la géographie des vents, toxicité que l’on attribuera en supplément à celle non contestée provenant des sur-embouteillages parisiens.

 

Sources = RTE + dossier de presse + archives personnelles

 

Michel HUGUES

past journaliste, éditeur et photographe


 

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