Pourquoi est-il aussi urgent de sauver la biodiversité, en même temps que le climat ?
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Vendredi 3 Septembre 2021 – Organisé tous les 4 ans par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Congrès Mondial de la Nature qui se tient cette année à Marseille (3 au 11 Septembre) est un événement réunissant plusieurs milliers de leaders et décisionnaires issus de plusieurs gouvernements, de la société civile, des peuples autochtones, du monde des affaires et du milieu universitaire, dans le but de préserver l’environnement et d’utiliser les solutions que la nature apporte pour relever les défis actuels de notre planète.
Pour la première fois dans l’histoire des Congrès de l’UICN, celui de Marseille sera ouvert au public dès ce vendredi après-midi, avec de multiples espaces gratuits dédiés à la sensibilisation à l’environnement. Initialement ce congrès était prévu au début janvier dernier.
Le Congrès cherche à améliorer la façon dont nous gérons notre environnement naturel pour favoriser le développement humain, social et économique, mais les défenseurs de la conservation n’y arriveront plus tous seuls. Le Congrès de l’UICN est l’occasion de mettre de côté les différences et de travailler ensemble à la réalisation d’une bonne gouvernance environnementale, en encourageant tous les secteurs de la société à partager les responsabilités et les avantages de la conservation.
En dehors des élus politiques de tous bords et des chefs d’entreprisesqui « cherchent à laver plus vert » leurs « business » respectifs, ce congrès mondial est par contre ultra important et très productif pour les scientifiques de tous les pays pour se rencontrer et échanger les résultats de leurs travaux tout comme pour envisager des techniques nouvelles, des synergies et des recherches de financements pour leurs travaux.
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la forte présence des associations de France Nature Environnement
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Pendant une semaine, des conférences, des débats, des projections et des animations sur les thèmes de la nature et de la biodiversité rythmeront ce congrès. La plupart des associations de France Nature Environnement (FNE) seront présentes dans les différents espaces pour vous faire découvrir l’étendue des actions de leur fédération FNE .
Sous le pavillon de France Nature Environnement, vous pourrez participer à des conférences et diverses présentations et projections. Plus de 40 événements sont organisés juste pour vous, autour de diverses thématiques. Vous pourrez également retrouver les biologistes et experts de FNE également sur les scènes centrales de l’Exposition pour une série de tables rondes avec les partenaires de FNE tout au long du congrès.
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Grues scandinaves au repos, mais en cours de migration en janvier dernier en Camargue, des oiseaux géants et hyper farouches. Copyright Michel HUGUES – reproduction interdite sans licence – www.michelhugues.com – (adhérent à France Nature Environnement)
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La journée du dimanche 5 septembre sera consacrée aux Océans et à l’Outre-Mer (dans tout le congrès)mais aussi chez FNE : une matinée de conférence, de projection et de débats sur « le dauphin sous haute surveillance », l’après-midi sera consacrée sous la même forme « débat & projection » sur les actions en Outre-Mer en Guyane et à Mayotte. De 19 à 21h00 une soirée Outre-Mer clôturera cette journée.
Le Lundi 6 septembre sera consacré à la « biodiversité » avec notamment le débat international : « la reforestation des forets mondiales » et sous la structure de France Nature Environnement par plusieurs réunions publiques et débats sur le thème : « les actions de l’humain en faveur de la biodiversité » : plastiques à la mer, recréer de la biodiversité chez soi, observer et photographier la faune, grands prédateurs la cohabitation avec l’humain est-elle encore possible ?; etc… retrouvez le programme de France Nature Environnement jusqu’au 11 Septembreen cliquant ici.
« Avec l’organisation du Congrès mondial de la nature, la France et la communauté internationale affirment leur engagement dans le combat pour la biodiversité. La mobilisation de tous, au plus vite et de la manière la plus ambitieuse, est vitale pour notre avenir commun », Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique
Les principaux enjeux de ce congrès mondial sont les suivants :
conserver l’eau douce pour préserver la vie ;
gérer les paysages et les territoires pour la nature et les humains ;
assurer des droits et accès équitable aux ressources naturelles ;
restaurer la santé des océans ;
faire progresser le savoir, l’apprentissage, l’innovation et la technologie.
C’est au Parc Chanot de Marseille, sous un format « hybride », que se tiendra le rassemblement : un ensemble d’événements sera accessible en présentiel dans le respect des règles sanitaires en vigueur (avec présentation du « pass sanitaire »), et également à distance.
Dans les temps actuels, un tel congrès qui s’ouvre « partiellement » au public est une excellente chose, c’est par ailleurs un bel exemple d’actions participatives de gens qui, comme vous et moi, peuvent faire un geste puis d’autres en faveur du changement climatique et de la protection de la biodiversité. Car il est aussi urgent et autant urgent de sauver la biodiversité actuelle que le climat.
Michel HUGUES« past » journaliste économique, également éditeur et photographe.
SUR LE MEME THEME : Autres publications : biodiversité planches photographiques
copyright Michel HUGUES PHOTOGRAPHY – www.michelhugues.com
Dimanche 1er Aout 2021 – 08h20 – PHOTO JOURNALISME : Oui tenez vous bien ! Il existe encore, malgré tout, une profession de photoreporter de par le monde malgré la réduction drastique des commandes des Newsmagazines et des quotidiens de par la planète, malgré la réduction également du nombre des dits supports de presse mais surtout la réduction des montants réellement payés et des droits rétribués aux auteurs de ces reportages. Quoiqu’il en soit, malgré « les vents changeants », la profession tient salon chaque année à Perpignan depuis plus de 30 ans à l’occasion de VISA POUR L’IMAGE dont on devrait célébrer fin Aout et début septembre prochain, la 33éme édition avec 25 expositions avec accès gratuit, inversement aux rencontres photographiques d’Arles dont l’édition 2021 est jugée fort peu séduisante cette année par les observateurs.
L’actuelle évolution de la crise sanitaire laisse actuellement craindre un changement drastique dans la programmation, voir une possible annulation par les autorités départementales dans une région particulièrement touchée par l’épidémie flambante depuis l’arrivée des touristes dès la fin juin.
DATES A RETENIR =
du 28·08 au 06·09 : SEMAINE PROFESSIONNELLE
du 30·08 au 04·09 PROJECTIONS LECTURES DE PORTFOLIOS
UNE SELECTION (très) PERSONNELLE DE 3 EXPOSITIONS SUR 25 =
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AFP (agence France presse) Syrie: une décennie en guerre
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Le temps est venu pour une première rétrospective de « mon » agence de cœur : le travail des photoreporters de l’ AFP en Syrie. Des premières offensives rebelles contre les forces de Bachar el-Assad à la montée des groupes djihadistes, de l’internationalisation du conflit à la brutale reconquête du régime, l’AFP est restée engagée sur le terrain plus que tout autre média. Parmi ceux dont le travail est exposé dans cette
rétrospective figurent certains des photographes les plus chevronnés de l’agence, des collaborateurs indépendants de tous horizons ainsi que des «journalistes citoyens » syriens qui sont vite devenus des photographes de grand talent. (Source : AFP)
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Antoine AGOUDJIAN pour LE FIGARO MAGAZINE : « Arméniens, un peuple en danger » – Lauréat du Visa d’or humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
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La « diplomatie » française ne tient apparemment pas à faire trop de bruitsur cette guerre actuellequi peut amener selon son issue à la disparition totale de l’état d’Arménie des cartes géographiques de par ses très violents agresseurs turcs et azéris. L’Arménie est agressée sur son territoire sans que les états européens se mobilisent comme ils l’ont fait de multiples fois déjà dans d’autres cas visant des états non membres de la communauté européenne …
Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan soutenu par la Turquie lance une offensive militaire sans précédent contre l’Artsakh (Haut-Karabakh). Majoritairement peuplée d’Arméniens, cette région avait été arbitrairement rattachée à la république d’Azerbaïdjan en 1921 par une décision de Staline. En 1991, après l’effondrement de l’URSS, le territoire avait autoproclamé son indépendance. Or depuis, l’Azerbaïdjan refuse d’en perdre le contrôle. En trois décennies, plusieurs conflits ont eu lieu, jusqu’à celui de l’automne 2020 qui s’est soldé par un cessez-le-feu le 9 novembre.
Antoine Agoudjian se consacre depuis plus de trente ans à la mémoire de l’histoire du peuple arménien. Il a pu témoigner en première ligne de cette nouvelle guerre de 44 jours en Artsakh. Le choix du jury du Visa d’or humanitaire ne reflète pas les positions du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) – (Sources : Dossier de presse organisateurs + Croix Rouge)
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Gabriele GALIMBERTI / National Geographic : » The Ameriguns «
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De toutes les armes à feu détenues dans le monde par des particuliers à des fins non militaires, la moitié se trouvent aux États-Unis: 393 millions d’armes à feu pour 328 millions d’habitants. Ce n’est pas un hasard mais une partie de l’histoire du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, ratifié en 1791 et toujours très présent dans de nombreux aspects de la vie américaine.
Gabriele Galimberti a parcouru le pays à la rencontre de fiers propriétaires d’armes à feu, et les a pris en photo, chez eux ou dans leur environnement, entourés de leurs armes.
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CANON toujours partenaire des femmes photojournalistes avec la BOURSE CANON pour Acacia Johnson :
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acacia johnson
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Pour la vingt-et-unième année consécutive, Canon et Visa pour l’Image décernent la Bourse Canon de la Femme Photojournaliste à une photographe, en reconnaissance de sa contribution au photojournalisme. La bourse, dotée de 8 000 euros, permettra à la lauréate 2021, Acacia Johnson, de financer son projet sur le quotidien des pilotes de brousse en Alaska qui sera exposé lors de l’édition 2022 du festival.
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Mais surtout le spectacle des soirées grandioses de projection au Campo Santo historique de Perpignan :
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Au programme des projections de cette édition 2021 (liste non exhaustive et sous réserve de modifications) de très rares reportages et documentaires photo et vidéo
· Élection présidentielle américaine et invasion du Capitole
· Crise au Liban
· Conflit en Syrie, dans le Haut-Karabakh, en Éthiopie, en République centrafricaine, au Nigeria…
· Conséquences des changements climatiques
· Destruction de la forêt amazonienne
· Réfugiés sur l’île de Lesbos en Grèce
· Migrants en Amérique latine, en Méditerranée, en Bosnie, en France…
· Contestations et rébellions en Pologne et en Biélorussie
· Coup d’État en Birmanie
· Retrait américain en Afghanistan
· Nouvelles vagues de Covid-19 dans le monde Vidéo-livres
· A Dream of Europe, de Jacob Ehrbahn (Dewi LewisPublishing)
· [Br]other, de James Oatway et Alon Skuy (Jacana)
· Hidden: Animals in the Anthropocene, de Jo-Anne McArthur et Keith Wilson (We Animals Media / Lantern Books)
L’actualité de l’année sur tous les continents Guerres, crises, politique, insolite, sport, culture, science, environnement…
Espérons alors pouvoir nous retrouver ensemble à la fin du mois à Perpignan pour un VISA POUR L’IMAGE 2021 toujours plus spectaculaire une année après l’autre ! Mais surtout 25 expositions de niveau international en entrée gratuite … en effet, nous ne sommes pas aux rencontres d’Arles 2021, hélas, après 4 décennies de totales réussites, son « pauvre » créateur Lucien Clergue doit commencer à s’en inquiéter, là haut, tout là haut à l’Olympe des photographes !
Vendredi 04 Juin 2021 – La semaine d’ouverture des Rencontres photographiques d’Arles 2021, aura lieu du 4 au 11 juillet avec 3 soirées au Théâtre Antique les 5, 8 et 10 juillet. En fonction des évolutions des réglementations sanitaires, les rencontres photographiques 2021 (4 juillet – 26 Septembre) envisagent encore à cette heure, tous les formats possibles pour cette semaine d’ouverture. Le programme définitif sera disponible à partir de la mi-juin sur rencontres‑arles.com et l’application ARLES 2021.
Cette nouvelle édition est aussi celle d’un redémarrage total avec une nouvelle équipe dirigeante, un nouveau type d’organisation, un nouveau style graphique, un nouveau maire d’Arles et un tout nouveau directeur général. Les rencontres photographiques se tiendront en 2021 du 4 juillet au 26 septembre
Si l’Edition 2020 n’a pu se tenir, le festival et ses partenaires se sont mobilisés pour que les prix 2020 (Women In Motion – Kering, le Prix Découverte Louis Roederer, Luma Rencontres Dummy Book Award…) soient tous décernés en 2021, afin de rendre hommage aux artistes, de même que plusieurs expositions du programme 2020, aient pu également trouver leur place dans l’Edition 2021.
L’Edition 2021 sera composée d’une vingtaine d’expositions dans le centre-ville en Arles, et dans plusieurs lieux de la Région associés au festival, dans le cadre du « Grand Arles Express » : le MuCEM, le FRAC PACA et le Centre photographique, tous 3 à Marseille ou encore la Collection Lambert en Avignon.
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QUELQUES EXPOSITIONS DEJA CONFIRMEES : Notre première sélection :
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«Masculinités, la libération par la photographie» –
«Masculinités, la libération par la photographie» – Atelier mécanique générale – parc des ateliers SNCF – fondation Luma – Cette exposition majeure étudie la manière dont la masculinité a été codée, interprétée et construite socialement des années 1960 jusqu’à aujourd’hui, par le biais du cinéma et de la photographie. Elle examine les représentations de la masculinité, rassemblant plus de 50 artistes, photographes et réalisateurs internationaux.
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THE NEW BLACK VANGUARD PHOTOGRAPHIE ENTRE ART ET MODE – église Sainte-Anne – The New Black Vanguard présente des artistes dont les portraits vifs et les images conceptuelles fusionnent la photographie d’art et de mode et font tomber des frontières établies de longue date. Leur travail a été largement diffusé dans des magazines de mode et de société, des campagnes publicitaires et des musées, ainsi que sur leurs propres réseaux sociaux, réinsufflant le vocabulaire visuel contemporain autour de la beauté et du corps avec une vitalité et une substance nouvelles. Ces images ouvrent la conversation autour de la représentation du corps noir et de la vie des Noirs en tant que sujet.
PRIX DÉCOUVERTE LOUIS ROEDERER 2021– Eglise des frères-prêcheurs – Depuis leur création, les Rencontres d’Arles défendent la photographie et l’ensemble de ses acteurs : photographes, artistes, commissaires d’exposition, éditeur·rice·s… C’est dans cette volonté que les Rencontres d’Arles associent le Prix Découverte Louis Roederer à tous les lieux d’expositions : les galeries, les centres d’arts, les espaces associatifs, les lieux indépendants et les institutions qui sont souvent les premiers à accompagner les artistes émergent·e·s. Les onze projets retenus seront exposés lors de la prochaine édition des Rencontres d’Arles.
SABINE WEISS UNE VIE DE PHOTOGRAPHE
SABINE WEISS UNE VIE DE PHOTOGRAPHE– Chapelle du MUSEON ARLATEN – MUSÉE DE PROVENCE Née en 1924 à Saint-Gingolph, Suisse. Vit et travaille à Paris, France. Sabine Weiss est depuis plusieurs années reconnue et honorée comme la dernière représentante de l’école humaniste française. Pourtant, peu de gens connaissent la richesse et la diversité de son œuvre, conservée intacte dans la maison-atelier où elle vit depuis 1949, et dont elle commence seulement à révéler les trésors. À 96 ans, celle qui se revendique photographe-artisan et témoin plutôt qu’artiste n’en a pas moins construit
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Christoph Wiesner, qui inaugurera sa première Edition officielle en tant que nouveau directeur, a souhaité faire la part belle à l’émergence : l’exposition du Prix Découverte Louis Roederer 2021 sera particulièrement mise en avant sous le commissariat de Sonia Voss et avec une scénographie d’Amanda Antunes. Ce festival est aussi le reflet des évolutions sociétales que la photographie n’a de cessé de documenter. En particulier, les questions de genres et d’identités feront l’objet d’une section dédiée.
Scènes émergentes, artistes confirmés, une place de choix faite aux artistes du monde entier, de grandes expositions collectives, des thématiques fortes : tout cela fait du festival un évènement singulier et incontournable de la photographie. Le ministère de la Culture soutient toujours intensément les rencontres d’Arles 2021.
RAPPEL POUR INFO : Les Rencontres d’Arles, festival annuel international de la photographie, ont été fondées en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l’écrivain Michel Tournier et l’historien Jean-Maurice Rouquette. La photographie est alors considérée comme un art « mineur » et n’a pas acquis ses lettres de noblesse. Le festival arlésien va largement contribuer à sa reconnaissance institutionnelle, et d’un simple rendez-vous entre amoureux de la photographie, il deviendra, au fil des ans, un événement culturel majeur.