

(www.michelhugues.com) – Il s’agit du plus gros et du plus volumineux des canards visibles en France. Les biologistes l’ont classé dans les 165 membres de la famille des « Anatidés » parmi lesquels citons les « Bernache », « Cygne », « Eider », « Oie », « sarcelle », les plus connus des français.

C’est un des palmipèdes les plus farouches aux mœurs très sauvages, il se sauve et décolle alors que vous êtes encore très éloigné. Les longues focales et les tenues de camouflage pour le matériel photo et pour soi-même sont recommandées. En cela, ce n’est en rien, un paisible canard « sauvage » comme on en a l’habitude d’en voir partout.
Dans la famille des « Anatidés » on relève des traits particulièrement semblables : Très fort poitrail, Hautes pattes fort solides, des capacités notoires à plonger plus longuement et plus profond que les palmipèdes communs, développant ainsi de réelles qualités de « chasseurs sous-marins ».
le Canard Tadorne niche et couve dans des … terriers !
Les femelles de la famille des « Anatidés » s’arrachent toutes les plumes de leurs poitrails à la fois pour en constituer un nid très sommaire mais, principalement pour mettre à nu la plaque incubatrice facilitant l’incubation des œufs lors des couvées en apportant une anti-déperdition de chaleur.
Une particularité : le Tadorne niche et couve dans des … terriers ! (très rare chez les oiseaux à l’exception de la famille des guêpiers) En général des terriers ayant déjà hébergé des rongeurs, le long des canaux fluviaux, ou des dunes en bord de marécages.
… un bec d’un rouge éclatant façon « Rouge Ferrari » …
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Ce Tadorne se distingue par une robe en plusieurs couleurs avec notoirement un marron-fauve qui recouvre environ un tiers du corps qui, globalement reste blanc et noir. Par contre lors qu’il est en vol, on ne distinguera que le noir et le blanc.
A noter : les Tadornes de Belon sont de grands migrateurs notamment en milieu de l’été pour se regrouper, parfois par milliers d’individus afin de se reproduire. L’habitat du Tadorne de Belon est plutôt sud-européen, en bordure de lacs ou de rivières, mais aussi de dunes et de marécages. Les rives des grands fleuves de France, les zones humides comme en Camargue, légèrement en Pays de Loire sont des lieux français fréquentés par les Tadornes.
de l’atlantique à l’Oural
L’espèce se perpétue des bords de la mer baltique jusqu’à la méditerranée espagnole mais également en Egypte, en Hongrie et au sud de l’Europe centrale jusqu’à l’Asie mineure et même jusqu’aux pieds de l’Himalaya.
Les migrations du Tadorne de Belon sont liées à la période de mue.
Ce « mastodonte » chez les palmipèdes se distingue par un bec d’un rouge éclatant façon « Rouge Ferrari » surmonté d’un enroulement en excroissance uniquement chez le mâle.
Les couples restent en général très fidèles.
Michel Hugues – past.journaliste économique, éditeur et photographe

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