Qu’est-ce que la Biodiversité ? Qui pour la préserver ?

Qu’est-ce que la Biodiversité ? Qui pour la préserver ?

Qu’est-ce que la Biodiversité ? Qui pour la préserver ?

 

La Biodiversité se détermine en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l’espace et dans le temps,

ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d’organisation et entre eux.

 

 

 1992/2022 : Climat, Humanité & Gaz Carbonique :

que sont devenues ces 40 dernières années ?

 

 

En 1992, l’humanité émettait dans l’atmosphère 21 milliards de tonnes de gaz carbonique .

Nous en étions à près à 30 milliards de tonnes par an en 2012,en 2020 nous en sommes à 34 milliards de tonnes de CO2.

C’est à dire 2,4 milliards de tonnes de moins qu’en 2019.

Sources :  Association Lutte pour le Climat – WWF

 

 

Lorsque la science cherche à évaluer la biodiversité d’un lieu particulier,

les différents éléments des listes d’espèces, écosystèmes ou gènes sont pondérés en fonction de leur rareté.

 

 

LA DEFENSE DE LA BIODIVERSITE PEUT SE DEFINIR DE LA FACON SUIVANTE :

 

 

Définition « S »

    • c’est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, etc.) et leurs interactions.
    • Diversité des espèces vivantes (micro-organismes, végétaux, animaux) présentes dans un milieu. Biodiversité du milieu marin. Biodiversité génétique. (Robert dictionnaire)

Les trois niveaux d’organisation de la biodiversité
Le concept de la biodiversité fait référence à l’ensemble des composantes et des variations du monde vivant et les scientifiques y distinguent trois niveaux d’organisation :

    • – la diversité écologique (les écosystèmes) ;
      – la diversité spécifique (les espèces) ;
      – la diversité génétique (les gènes).
    •  

Aujourd’hui, on étudie encore les composantes de la biodiversité (inventaires des écosystèmes, des flores et des faunes), pourtant, on cherche de plus en plus à en comprendre le fonctionnement. On a franchi une étape dans la compréhension du système, en passant de sa description à l’étude de son fonctionnement.

Enfin, il faut savoir que, de plus en plus, les scientifiques essayent de resituer la biodiversité dans une perspective environnementale plus large et on assiste à une intégration de la biodiversité dans les problèmes de société. Il y a d’abord une prise en compte du rôle de l’homme, soit en terme de dépendance directe (pour ses ressources biologiques, pour ses ressources alimentaires), soit en terme de dépendance indirecte par rapport aux services écologiques que rend la biodiversité (interférence avec les climats, bien-être que procure la nature…).

 

 

 

les Pionniers

 

Protéger les espèces végétales et animales et Conserver l’intégrité écologique de leurs habitats naturels ou de remplacement (autres habitats façonnés par les humains en sylviculture et agriculture). Ou bien encore maintenir les écosystèmes actuels dans un bon état de conservation tout en prévenant ou en stoppant leurs atteintes de toutes sortes.

La biodiversité est l’ensemble des espèces vivantes qui peuplent la planète : plantes, animaux, champignons, micro-organismes, mais aussi leur diversité génétique et tous les écosystèmes dans lesquels ils vivent.

Gifford Pinchot

Gifford Pinchot

 

Avant de parler d’écologie et de biodiversité, on parlait « d’écologisme » en lien avec les « patrimoines » locaux, en premier au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, avant de changer de vocables à la fin du 20éme siècle (apparition de la différenciation des mots : Environnement, Écologie, et Biodiversité) et le début des premières catastrophes naturelles et les différentes analyses scientifiques cherchant à les prévenir.

 

Robert Michael Pyle

 

Plus tard, c’est L’écologue Robert Michael Pyle (né en 1947) qui lancera en 1978 l’« extinction de l’expérience de nature» définition scientifique et philosophique selon laquelle  : « les individus humains des sociétés occidentales ont progressivement perdu leurs liens à la nature et surtout la notion de son importance, avec effets insidieux et très graves sur la protection et les maintiens de la nature et de la biodiversité ».

 

 Une « COP » , ça sert à quoi ?

 

COP = (Conférence of Parties) = Maintenir le réchauffement climatique en dessous de +1,5°, limiter les rejets de gaz à effet de serre, parvenir à la neutralité carbone

 

Cop de Paris 2015

Cop de Paris 2015

196 nations dont tous les membres de la Communauté européenne ratifièrent la Convention-cadre issue du Sommet de la Terre de Rio 1992.

Cette convention  oblige les pays à se réunir chaque année afin de contrôler et de maintenir les efforts de chaque pays. Ces Meetings annuels sont appelés  « Conférences des Parties » (Conference of Parties), les fameuses « COP » !!! 

La première conférence, dite COP 1, se déroulera à Berlin en 1995. Chaque année se déroule régulièrement une nouvelle COP, jusqu’à la COP 21 de Paris en décembre 2015. En décembre 2015, la COP 21 de Paris sera la revanche de la COP 15 de Copenhague, et surtout le dernier espoir de parvenir à éviter le pire pour le climat et dans l’extrême urgence.

Un accord international sur le climat, juridiquement contraignant, est enfin atteint et acté en 2016, en tant qu’Accords de Paris avec pour but, d’atteindre le maintien du réchauffement climatique en dessous de 1,5°, de limiter les rejets de gaz à effet de serre en vue de parvenir à la neutralité carbone, et notamment d’accorder une aide de 100 milliards de dollars par an aux pays en voie de développement.

Il faudra attendre 2010 pour que soit décrétée la première année internationale de la biodiversité, conclue par la Conférence de Nagoya (Japon) sur la biodiversité, qui a reconnu l’échec de l’objectif international de stopper la régression de la biodiversité avant 2010, en proposant de nouveaux objectifs d’avantage connu sous l’appellation « protocole de Nagoya ».

En 2012, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), un groupe d’experts intergouvernemental sur le modèle du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ,  a été lancée par le programme des Nations Unies pour l’environnement pour conseiller les gouvernements sur cette thématique.

 

 

MEMOIRE DE L’ECOLOGIE 

 

De la création du « GIEC » en 1988 au sommet de Rio 1992

Sommet de la Terre - Rio de Janeiro 1992 - (c) ONU

Sommet de la Terre – Rio de Janeiro 1992 – (c) ONU

Le tout premier sommet international pour la préservation de la planète eut lieu en 1972 organisé par lONU (organisation des nations unies), avait pour but de : « définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial ».

Le tout premier sommet a eu lieu à Stockholm (Suède) en 1972, le deuxième à Nairobi (Kenya) en 1982, le troisième à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992, le quatrième à Johannesbourg (Afrique du Sud) en 2002 et le cinquième et dernier sommet en date, appelé « Rio + 20 », a également eu lieu à Rio de Janeiro en 2012.

Tout va réellement commencer avec la signature de la Convention sur la diversité biologique (CDB) au cours du sommet de Rio en 1992 qui engage les pays signataires à protéger et restaurer la diversité du vivant.

 

le groupe d'experts du GIEC ou  de l' IPCC

le groupe d’experts du GIEC ou de l’ IPCC

 

Année après Année, la disparition, toujours croissante, des espèces animales et végétales Sauvages les plus menacées

 

Michel HUGUES - Michel HUGUES PHOTOGRAPHY - www.michelhugues.com

En 2019, le nombre d’espèces menacées d’extinction définitive avait été évalué à un million d’espèces, notamment par les scientifiques du Muséum d’ Histoire naturelle de Paris, il serait nettement supérieur en 2020. Depuis toujours, (apparition de l’être humain il y a 100 000 ans), l’environnement subit « l’agression » des hommes :  notamment depuis la révolution industrielle !

Plusieurs scientifiques actuels annoncent que la planète entre désormais dans une nouvelle époque géologique : « l’Anthropocène ».

En 2021, on parle désormais de la « Sixième extinction » sur notre planète, une extinction de masse qui concerne tout autant les espèces végétales qu’animales qui serait l’extinction de l’Holocène des temps géologiques (Ndlr :  Holocène = Nom de l’ère géologique qui représente les 11 000 dernières années. Correspondant à la dernière partie de l’ère quaternaire période la plus récente dans l’échelle des temps géologiques).

 

 

 

La COP 15 biodiversité qui vient de s'achever à Kunming (chine) a totameùent passé sous silence la protection d'un tiers des mers du globe - copyright  Michel HUGUES - www.michelhugues.com La COP 15 biodiversité  2021 de Kunming (chine) a totalement effacé l’objectif de la protection d’un tiers des mers du globe (certains disent comprendre pourquoi en mer de Chine ..) – copyright Michel HUGUES – www.michelhugues.com[/caption]

 

 

Découvrir  les  Galeries Photo et Portfolios sur la BIODIVERSITE ? C’est par ici :

 

 

      INSECTES, REPTILES & BATRACIENS – 84 photos

 

 

     OISEAUX & RAPACES – 194 Photos

 

 

      FLORE SAUVAGE – 65 Photos

 

 

       COMMENT PHOTOGRAPHIER LA BIODIVERSITE ?

 

 

       SOLEILS DU SOIR & DU MATIN – 80 Photos

 

 

      SAUVER LES ZONES HUMIDES – 132 Photos

 

 

      LA FORET PROVENCALE – 142 Photos

 

 

       REFLETS NATURELS48 Photos

 

BIODIVERSITE : Aujourd’hui, s’ouvre à Marseille le Congrès Mondial pour la Nature, du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille

BIODIVERSITE : Aujourd’hui, s’ouvre à Marseille le Congrès Mondial pour la Nature, du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille

Pourquoi est-il aussi urgent de sauver la biodiversité, en même temps que le climat ?

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Vendredi 3 Septembre 2021 – Organisé tous les 4 ans par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Congrès Mondial de la Nature qui se tient cette année à Marseille (3 au 11 Septembre) est un événement réunissant plusieurs milliers de leaders et décisionnaires issus de plusieurs gouvernements, de la société civile, des peuples autochtones, du monde des affaires et du milieu universitaire, dans le but de préserver l’environnement et d’utiliser les solutions que la nature apporte pour relever les défis actuels de notre planète.

Pour la première fois dans l’histoire des Congrès de l’UICN, celui de Marseille sera ouvert au public dès ce vendredi après-midi, avec de multiples espaces gratuits dédiés à la sensibilisation à l’environnement. Initialement ce congrès était prévu au début janvier dernier.

Le Congrès cherche à améliorer la façon dont nous gérons notre environnement naturel pour favoriser le développement humain, social et économique, mais les défenseurs de la conservation n’y arriveront plus tous seuls. Le Congrès de l’UICN est l’occasion de mettre de côté les différences et de travailler ensemble à la réalisation d’une bonne gouvernance environnementale, en encourageant tous les secteurs de la société à partager les responsabilités et les avantages de la conservation.

picto cigaleLe programme complet interactif du congrès mondial est accessible en ligne en cliquant ici

Teaser : vidéo officielle, ci-dessous

En dehors des élus politiques de tous bords et des chefs d’entreprises qui « cherchent à laver plus vert » leurs « business » respectifs, ce congrès mondial est par contre ultra important et très productif pour les scientifiques de tous les pays pour se rencontrer et échanger les résultats de leurs travaux tout comme pour envisager des techniques nouvelles, des synergies et des recherches de financements pour leurs travaux.

la forte présence des associations de France Nature Environnement

Pendant une semaine, des conférences, des débats, des projections et des animations sur les thèmes de la nature et de la biodiversité rythmeront ce congrès. La plupart des associations de France Nature Environnement (FNE) seront présentes dans les différents espaces pour vous faire découvrir l’étendue des actions de leur fédération FNE .

Sous le pavillon de France Nature Environnement, vous pourrez participer à des conférences et diverses présentations et projections. Plus de 40 événements sont organisés juste pour vous, autour de diverses thématiques. Vous pourrez également retrouver les biologistes et experts de FNE également sur les scènes centrales de l’Exposition pour une série de tables rondes avec les partenaires de FNE tout au long du congrès.

Grues scandinaves au repos, mais en cours de migration en janvier dernier en Camargue, des oiseaux géants et hyper farouches. Copyright Michel HUGUES – reproduction interdite sans licence – www.michelhugues.com – (adhérent à France Nature Environnement)

La journée du dimanche 5 septembre sera consacrée aux Océans et à l’Outre-Mer (dans tout le congrès) mais aussi chez FNE : une matinée de conférence, de projection et de débats sur « le dauphin sous haute surveillance », l’après-midi sera consacrée sous la même forme « débat & projection » sur les actions en Outre-Mer en Guyane et à Mayotte. De 19 à 21h00 une soirée Outre-Mer clôturera cette journée.

Le Lundi 6 septembre sera consacré à la « biodiversité » avec notamment le débat international : « la reforestation des forets mondiales » et sous la structure de France Nature Environnement par plusieurs réunions publiques et débats sur le thème : « les actions de l’humain en faveur de la biodiversité » : plastiques à la mer, recréer de la biodiversité chez soi, observer et photographier la faune, grands prédateurs la cohabitation avec l’humain est-elle encore possible ?; etc… retrouvez le programme de France Nature Environnement jusqu’au 11 Septembre en cliquant ici.

« Avec l’organisation du Congrès mondial de la nature, la France et la communauté internationale affirment leur engagement dans le combat pour la biodiversité. La mobilisation de tous, au plus vite et de la manière la plus ambitieuse, est vitale pour notre avenir commun », Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique

Les principaux enjeux de ce congrès mondial sont les suivants :

  • conserver l’eau douce pour préserver la vie ;
  • gérer les paysages et les territoires pour la nature et les humains ;
  • assurer des droits et accès équitable aux ressources naturelles ;
  • restaurer la santé des océans ;
  • faire progresser le savoir, l’apprentissage, l’innovation et la technologie.

C’est au Parc Chanot de Marseille, sous un format « hybride », que se tiendra le rassemblement : un ensemble d’événements sera accessible en présentiel dans le respect des règles sanitaires en vigueur (avec présentation du « pass sanitaire »), et également à distance.

Dans les temps actuels, un tel congrès qui s’ouvre « partiellement » au public est une excellente chose, c’est par ailleurs un bel exemple d’actions participatives de gens qui, comme vous et moi, peuvent faire un geste puis d’autres en faveur du changement climatique et de la protection de la biodiversité. Car il est aussi urgent et autant urgent de sauver la biodiversité actuelle que le climat.

Michel HUGUES - Michel HUGUES Photography - site officiel - www.michelhugues.com

 

Michel HUGUES « past » journaliste économique, également éditeur et photographe.

 

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