COP26 Glasgow : Un accord de « Constat sur tous les désaccords sur l’Urgence Climatique » !

COP26 Glasgow : Un accord de « Constat sur tous les désaccords sur l’Urgence Climatique » !

COP26 Glasgow : Un accord de « Constat sur tous les désaccords sur l’Urgence Climatique » !

 

 Dimanche 14 novembre 2021 08h30 – Ainsi vont toutes les COP (conférences des parties) la COP 26 de Glasgow n’y a pas échappé, une déclaration finale a quand même été rédigée hier samedi soir avec quelques signatures de chefs d’état ou de leurs pouvoirs représentants, le président de la conférence en Ecosse Alok Sharma (Onu) a même conclu la réunion avec quelques sanglots d’émotion (…)

Les organisateurs (ONU) annoncent ainsi que : « La COP26 s’est achevée aujourd’hui à Glasgow avec près de 200 pays acceptant le Pacte climatique de Glasgow ainsi que « Le Paris Rulebook », les lignes directrices sur la façon dont l’Accord de Paris est mis en œuvre, a également été achevé aujourd’hui après six ans de discussions.

par Michel HUGUES – « past » journaliste économique, photographe & éditeur

 

Alok Sharma (ONU) à la COP26 - (c) cop26 press

Alok Sharma (ONU) à la COP26 – (c) cop26 press

Dans sa lettre aux médias que tous les journalistes sensibilisés au climat ont reçu hier samedi soir, Alok Sharma a écrit les mots suivants : ( Début du communiqué officiel =

« Je suis très heureux de dire que nous avons maintenant en place le Pacte climatique de Glasgow, convenu entre toutes les Parties ici. Je suis vraiment content que cela ait été livré. C’est grâce au travail acharné de l’équipe britannique ; le travail acharné de toutes les Parties ; la grande coopération que nous avons constatée de la part de tous les négociateurs et de tous les ministres ; et dès le début du sommet, les dirigeants mondiaux sont sortis et ont exposé ce qu’ils voulaient obtenir de cet événement.

Je dirais cependant qu’il s’agit d’une victoire fragile. Nous avons gardé 1,5 vivant. C’était notre objectif primordial lorsque nous avons entrepris ce voyage il y a deux ans, en assumant le rôle de président désigné de la COP. Mais je dirais quand même que le pouls de 1,5 est faible.  C’est pourquoi, alors que nous sommes parvenus, je crois, à un accord historique. Ce sur quoi cela sera jugé, ce n’est pas seulement le fait que les pays se sont engagés, mais aussi s’ils respectent et tiennent leurs engagements.

Au cours de notre année de présidence, qui a commencé au début de ce sommet, nous veillerons à travailler en étroite collaboration pour garantir que les engagements qui ont été fixés soient tenus par les pays. Et nous travaillerons en partenariat avec tous. Collectivement, nous avons dépassé la ligne.

Je suis extrêmement reconnaissant à tous ceux qui ont aidé à cela.

Mais comme je l’ai dit, le travail acharné commence maintenant. Merci. » .. Fin du Communiqué officiel)

 

Ainsi va la vie, au « 21éme Siècle Carboné » 

Les scientifiques, la plupart des ONG, et même des délégations officielles de pays en voie de développement restent cependant en général, sceptiques et dans le doute élargi. De leur côté, les jeunes militants et les jeunes en général, ne veulent plus que les états se « dédouanent » en payant des amendes même très lourdes pour être autorisés à poursuivre leurs pollutions, tout comme ils ne font plus confiance aux élus politiques pour payer les amendes à la place des pays pauvres comme en témoigne « la résolution finale » de la jeune suédoise Greta Thumberg il y a quelques heures à peine sur twitter :

 

 

Personne n’est finalement dupe et dupé au terme de cette réunion qui aurait pu consommer bien moins de carbone, de carburants et de toxines polluantes des jets privés ou de ligne, si elle s’était déroulée en « télétravail ».. Ainsi va la vie au « 21 éme siècle carboné » …

on ne vaincra le problème qu’individuellement en changeant nos habitudes de consommation et de déchets …

Mais la plupart des habitants des pays développés s’en foutent, en réalité totalement, et beaucoup d’entre-eux voteront quand même « vert », pour fermer encore plus leurs yeux sur la réalité et surtout en croyant peut-être ainsi s’auto dédouaner par pure opération délégative du Saint-Esprit  … Espérons, Espérons, Espérons !!!  Espérons que non !!!

Michel HUGUES (avec agences) 

– « past » journaliste économique & automobile, éditeur et photographe

 

Sources & Plus d’infos  : https://ukcop26.org/news/

COP26 GLASGOW : TRISTE BILAN : Peut-on encore croire à un bilan avec des avancées réelles en faveur du Climat ??

COP26 GLASGOW : TRISTE BILAN : Peut-on encore croire à un bilan avec des avancées réelles en faveur du Climat ??

COP26 GLASGOW : TRISTE BILAN : Peut-on encore croire à un bilan avec des avancées réelles en faveur du Climat ??

 

Samedi 13 novembre 202109h00 complété à 11h30 – Chose jamais vue, la COP26 se poursuit ce samedi matin alors qu’elle devait prendre fin, hier, vendredi soir. Les différentes délégations internationales ou du moins ce qu’il en reste, s’attachent à rédiger ce samedi, un texte de résolutions finales après des réunions et des débats particulièrement et fortement contestés dès le premier jour.

 

Au départ, cette COP26 (COP = « conférence des parties ») avait été annoncée comme : « cruciale pour préserver des chances de limiter « en deçà des 2 °C », voire à 1,5°C, la hausse des températures en 2100 par rapport à l’ère pré-industrielle, selon l’objectif fixé en 2015 avec l’accord de Paris. » selon les termes même du communiqué officiel de l’ONU (Organisation des Nations Unies) lors de l’ouverture le 31 Octobre dernier.

 

Un rêve ? Payer la décarbonation des pays les moins riches passe néanmoins de 100 à 1300 milliards par an !

 

Les états arriveront ils à relever les normes de contraintes pour les rendre encore plus restrictives principalement en matière de « décarbonation », alors que les pays étaient déjà invités à supprimer les financements « inefficaces » des énergies fossiles, tout en misant sur l’interdiction totale de l’utilisation du charbon « sans système de capture » du carbone ?

Là, il semble que bien des pays, notamment l’Allemagne, se placent déjà aux abonnés absents.  Les pays les plus riches étant par ailleurs les plus pollueurs, devaient déjà à l’origine s’engager à régler 100 milliards à la place des états les plus pauvres, que nenni !!! Or il apparait au cours de cette Cop26 que ces 100 milliards se traduisent désormais par 1300 milliards, … par an !

« Payer des amendes pour continuer à polluer est déjà une « truanderie » majeure du principe de ces COP « viciées » au départ une bonne idée qui, confiée à des élus politiques, se transforme en une pantalonnade de boulevard! »  pour et selon, Greta Thumberg et l’ensemble de ses multiples comités de soutien et ONG proches, sur toute la planète.

Selon les scientifiques les plus sérieux, on estime à Glasgow, qu’il faut savoir « qu’une augmentation supérieure à 1,5 °C entraînera la multiplication des catastrophes climatiques » dès les prochaines années.

Et la France dans cette COP 26 ????

 

Boris Johnson et Emmanuel Macron à la COP26 de Glasgow - copyright photo COP26 press

Boris Johnson et Emmanuel Macron à la COP26 de Glasgow – copyright photo COP26 press

 

La France a annoncé qu’elle s’ajoute à une coalition internationale vouée à accentuer l’abandon progressif de la production de combustibles fossiles en fixant une date d’échéance. Seul problème, à l’heure actuelle cette date n’est toujours pas fixée malgré l’annonce(Macronisme habituel ??) On ne sait pas ! Comme dans de nombreux autres domaines au terme de ce présent quinquennat.

Selon une déclaration officielle = Cette coalition de 12 pays (aucun des plus gros producteurs parmi eux) devra (toujours le futur) également déterminer les « pratiques permettant d’aider les gouvernements à respecter leur engagement en faveur d’une élimination progressive de la production de pétrole et de gaz »,  comme le précise le ministère de la Transition écologique sur son site internet.

L'unique grande zone verte africaine : la bassin du Congo . D.R.

L’unique grande zone verte africaine : le bassin du Congo . D.R.

Par ailleurs, 180 pays dont la France se sont engagés à stopper la déforestation d’ici 2030. Avec une enveloppe de 16,5 milliards d’euros dédiée à la protection et la restauration des forêts (Quand ? Par Qui ? Pour Qui ? Comment ? Comment pourra t on vérifier ? … Vous le savez vous ? Pas sur que les experts en sachent plus que vous ! On verra bien avec l’ ONU qui coordonnera !)

En premier 10,3 milliards devraient être débloqués par 12 pays, y compris la France, d’ici à 2025. Le reste de l’enveloppe devrait provenir d’investissements privés. Ces fonds sont destinés notamment 1,3 milliards d’euros  à la protection du bassin du Congo, deuxième plus grande forêt tropicale du monde. 

Rappelons que le continent africain qui émet bien moins d’un tiers des « pollutions carbonées » de la planète, en sera, selon les scientifiques, le continent le plus dévasté de la planète à très court terme par les dommages du changement climatique ce qui entrainera une véritable « émigration climatique » parfaitement justifiée.

 

petit réacteur nucléaire (SMR, small modular reactor)

petit réacteur nucléaire (SMR, small modular reactor)

Seule semble compter désormais pour la gouvernance française : la priorité absolue donnée à la construction rapide d’une dizaine de mini réacteurs nucléaires.

 

 

Les politiciens se donnent le temps  Mais les habitants de la terre savent bien que la détérioration du Climat est quotidienne et n’attend pas demain …. !

 

Arriver à des conclusions de simple apparence d’ici ce samedi soir 13 novembre ?

 

On arrivera certainement d’ici ce samedi-soir à des conclusions de simple apparence à Glasgow mais la « politique verte mondiale » est mal en point, totalement déconsidérée par des promesses jamais tenues et des « paiements d’amendes » servant seulement à se donner bonne conscience pour les chefs d’état.

Sauver le climat est une affaire bien trop sérieuse et urgente pour la confier à des élus politiques, principalement quand ils se revendiquent « verts », en général ne connaissant uniquement que les villes, le béton et le goudron, des « élus verts exclusivement urbains » ne connaissant en vérité rien de la vraie agriculture, de la vraie sylviculture, de la gestion des eaux notamment dans les zones humides, etc…. un « nouveau genre de verts » est devenu indispensable mais ceux d’aujourd’hui n’étant, hélas bien souvent, que de vieux « ex-gauchistes d’antan à peine recyclés » par pur opportunisme politicien et personnel, n’offrent actuellement aucune garantie de détenir la moindre carte pour agir contre la dégradation du climat. C’est bien triste pour la biodiversité et pour le climat.

il apparait plus qu’urgent qu’apparaisse un nouveau genre « d’écologiste politique »

 

 

Rappelons que l’humanité, en réalité était déjà sortie des énergies renouvelables avec la révolution industrielle du 19éme siècle pour épuiser, en un siècle uniquement, les énergie fossiles, car nos anciens utilisaient déjà, le vent, le soleil, l’eau propre, la réparation, etc … et ne « carbonnaient » surtout pas le climat.

 

Plus que jamais, depuis cette COP de Glasgow, il apparait plus qu’urgent qu’apparaisse un nouveau genre « d’écologiste politique », davantage basé sur des scientifiques actifs et motivés que sur des professionnels de la politique ayant déjà changé par de multiples fois de bords et d’idées… il n’y pas de place pour les -carriéristes politiques- de la défense du climat, il y a simplement urgence et plus aucune place pour de nouvelles impostures politiques. Et cette action dépend surtout de chacun de nous à notre petit niveau.

 

Ce sera la conclusion réelle non avouée de cette COP26le constat mondial des promesses non tenues aura été la seule révélation mondiale. C’est tout simplement « effondrant » ! 

 

Michel HUGUES (avec agences) 

– « past » journaliste économique & automobile, éditeur et photographe

 

Sources & Plus d’infos  : https://ukcop26.org/news/

sur le même thème : 

Cop 26 GLASGOW – Climat & Biodiversité : Bla-Bla-Bla? Car Trop de Mensonges ? Le sommet du greenwashing mondial ??

ELECTRICITE 2050 : 6 voies nucléaires à choisir pour toujours plus consommer (et payer) de l’électricité [ sans dire comment la réduire ] selon RTE

 




ELECTRICITE 2050 : 6 voies nucléaires à choisir pour toujours plus consommer (et payer) de l’électricité [ sans dire comment la réduire ] selon RTE

ELECTRICITE 2050 : 6 voies nucléaires à choisir pour toujours plus consommer (et payer) de l’électricité [ sans dire comment la réduire ] selon RTE

ELECTRICITE 2050 : 6 voies nucléaires à choisir pour toujours plus consommer (et payer) de l’électricité [ sans dire comment la réduire ] selon RTE

D’ici 2050, remplacer en France, les énergies fossiles : pétrole et gaz fossiles, en produisant d’avantage d’électricité décarbonée mais sans préciser comment l’économiser,  en 6 pistes différentes.

 

Lundi 25 Octobre 2021 – RTE (Réseau de transport d’électricité) a publié ce jour les principaux enseignements de son étude prospective « Futurs Energétiques 2050 ». La présentation nationale de cette stratégie a d’avantage porté aujourd’hui sur l’aspect de la stratégie économique à venir.

RTE précise toutefois sans plus : « le système électrique de la neutralité carbone peut être atteint à un coût maîtrisable », avec une augmentation des coûts de l’électricité de l’ordre de 15% et en contrepartie la fin des dépenses en énergies fossiles pour faire le plein de la voiture ou remplir la cuve à fioul. »

RTE a par ailleurs travaillé sur une trajectoire « sobriété » à 555 TWh en 2050, mais elle n’a pas été détaillée lors de la présentation à la presse. C’est « inacceptable », ont réagi le candidat écologiste Yannick Jadot et le député Matthieu Orphelin, dénonçant « une présentation partiale » et « une manipulation du gouvernement ». L’association Négawatt présentera demain son nouveau scénario 100 % renouvelables en 2050, qui s’appuie justement sur la sobriété (530 TWh) et une sortie du nucléaire en 2045.

RTE analyse les évolutions de la consommation et compare les six scénarios de systèmes électriques qui garantissent la sécurité d’approvisionnement, pour que la France dispose d’une électricité bas-carbone en 2050. Ce travail est inédit dans son ampleur et par le niveau de concertation qu’il a nécessité.

« La France doit simultanément faire face à deux défis : d’une part produire davantage d’électricité en remplacement du pétrole et du gaz fossile et, d’autre part renouveler les moyens de production nucléaire qui vont progressivement atteindre leur limite d’exploitation d’ici 2060. La question est alors : avec quelles technologies produire cette électricité totalement décarbonée ? Energies renouvelables et/ou nouveau nucléaire et dans quelles proportions ? L’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE a vocation à documenter et analyser les options de mix électriques, leurs avantages, leurs inconvénients, leurs impacts et leurs conséquences. C’est essentiel pour éclairer le débat public. » a expliqué Xavier Piechaczyk, Président du Directoire de RTE.

 

Rappelons toutefois que la France continuera de miser intensément sur l’énergie nucléaire malgré les nombreux déboires et inadmissibles surcouts de la filière atomique

 

petit réacteur nucléaire (SMR, small modular reactor)

petit réacteur nucléaire (SMR, small modular reactor)

Dans son très récent plan France2030, Emmanuel Macron a annoncé vouloir investir un milliard d’euros dans le nucléaire et notamment dans les petits réacteurs nucléaires (SMR, small modular reactor), plus agiles que les réacteurs classiques.

Mais beaucoup critiquent ce choix alors que la filière multiplie les retards et les surcoûts, mettant en péril son modèle économique.

Tout le monde connait les multiples incidents techniques, les retards répétitifs de l’EPR de Flamanville  toujours pas en service correct depuis plus de 10 ans et surtout l’incroyable surplus de facturation de sa construction  : – le coût de l’EPR de Flamanville réévalué à 19 milliards payés par les français contre les 3,3 milliards annoncés au départ, selon la Cour des comptes en 2020 !

 

 le très mauvais exemple de l’EPR de Flamanville

 

LEXIQUE : (EPR) = réacteur nucléaire européen à eau pressurisée

EPR flamanville 2007 - (c) EDF

EPR flamanville 2007 – (c) EDF

Selon GREENPEACE : D’après le rapport du Pr. Hirsch, les concepteurs de l’EPR n’ont manifestement pas prévu de solutions systématiques en cas de coupure prolongée de l’alimentation électrique des systèmes de refroidissement. Outre des groupes électrogènes de secours primaires, l’EPR possède deux groupes électrogènes de secours secondaires, mais ceux-ci ne permettent d’alimenter que quelques-uns des nombreux systèmes nécessaires pour garder le réacteur sous contrôle. Les mesures de sécurité reposent sur l’hypothèse que soit l’électricité fournie par le réseau électrique, soit les groupes électrogènes de secours primaires peuvent être rétablis dans un délai de 24 heures ; or, à Fukushima, la panne totale d’électricité a duré 11 jours !

Total de la facture de Flamanville estimé en 2020 : 19,1 milliards d’euros, contre 3,3 milliards annoncés en 2006. Le coût de l’électricité produite par l’EPR de Flamanville pourrait donc se situer entre 110 et 120 euros le MWh, contre 36 euros le MWh sur le parc nucléaire actuel.

Il y a ensuite l’inquiétant « défaut d’organisation du suivi du projet « . La Cour des comptes a relevé que les 12 principaux contrats de l’EPR de Flamanville ont connu des augmentations comprises entre 100% et 700%, avec un coût ré-estimé par EDF à 12,4 milliards d’euros.

Alors qu’en Allemagne, on mise encore sur le retour aux centrales thermiques

 

AU DEPART : Le plan de sortie du charbon décidé par le gouvernement allemand en 2019 et voté en 2020 prévoit de réduire la production d’électricité à partir de combustibles fossiles (houille, lignite) pour répondre à ses objectifs climatiques.

Andreas Pinkwart

Andreas Pinkwart

Onze centrales fonctionnant au charbon « devraient » ainsi fermer dès 2021, moyennant compensation financière pour cette cessation d’activité. Certaines sont cependant quasi neuves. Pour quelles raisons leurs exploitants souhaitent ils donc les fermer et l’État allemand y trouve-t-il son compte ?

Non  !! à en croire la réalité ce ne serait pas trop le cas, car la réouverture des mines et l’importation de charbon sont paradoxalement activement relancées de l’autre côté du Rhin en même temps. Le ministre allemand de l’économie et des énergies Andreas Pinkwart a récemment déclaré en substance : « …Pour garantir l’amélioration du climat, l’Allemagne aurait du conserver le nucléaire encore plus longtemps … »

mais c’était sans compter sur la force électorale des partis verts allemands dans les différents lands de la fédération allemande.

Encore un « bel » exemple de « l’unité » d’action européenne … pendant ce temps, le bassin parisien et sa cuvette climatique vont encore recevoir d’avantage de brouillards toxiques industriels en provenance de l’est par la géographie des vents, toxicité que l’on attribuera en supplément à celle non contestée provenant des sur-embouteillages parisiens.

 

Sources = RTE + dossier de presse + archives personnelles

 

Michel HUGUES

past journaliste, éditeur et photographe


 

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CLIMAT : la société TOTAL ENERGIES face à une campagne d’accusations d’inaction volontaire malgré sa connaissance de la situation des énergies fossiles face au climat

CLIMAT : la société TOTAL ENERGIES face à une campagne d’accusations d’inaction volontaire malgré sa connaissance de la situation des énergies fossiles face au climat

Comment Total et Elf auraient favorisé une désinformation permanente auprès des français durant plus de 40 ans, selon certains médias nationaux parisiens qui posent la question : « le réchauffement climatique etait-il connu depuis longtemps par la société TOTAL ? »

Raffinerie Total - (c) Total Presse

Raffinerie Total – (c) Total Presse

 

Mercredi 20 Octobre 202110h30 – Plusieurs médias français (Radios, Tv, Quotidiens) ont déclenché ces derniers jours une véritable campagne de dénonciation d’actes aggravés à l’encontre de la société TOTALENERGIES, à laquelle ils reprochent que durant 40 ans environ,

toujours selon ces mêmes médias, la leader français du pétrole bien que toujours parfaitement informé des réalités sur les menaces et les implications des énergies fossiles (pétrole, gaz…) dans le changement climatique n’ait « rien fait » et surtout se soit livré à une « parfaite désinformation »  des français en minimisant particulièrement les faits.

 

Cette campagne organisée de plusieurs médias parisiens, réunis derrière le leadership de France 2 et l’émission « complément d’enquête », semble-t-il, intervient en même temps qu’une toute nouvelle campagne de « sensibilisation » des européens à l’achat des voitures électriques, à de nouvelles limitations de la vitesse dans les centre villes et à une autre campagne de nouveaux projets de limitation de vitesse sur autoroute en France et ailleurs.

Dès la fin des années 60-70 plusieurs sociétés du groupe TOTALELF auraient déjà, publié ou fait état, d’études techniques et scientifiques sur le sujet de l’épuisement à court terme des quantités souterraines de gaz et de ressources pétrolières et surtout des risques et nuisances des rejets et impacts du raffinage puis des différentes combustions dans l’air du pétrole et de ses produits dérivés avec pour conséquence aggravée la dégradation du climat.

La campagne médiatique insiste également sur le fait que : « les entreprises du groupe Total » auraient même planifié différentes stratégies de désinformation pour gagner du temps et ne pas prendre les mesures qui s’imposaient. » Nota : l’un des documents auquel « Complément d’enquête » se réfère a été publié en 1993.

 

 

Total : une vision très ambiguë sur le dérèglement climatique et le sur le paiement d’impôts 

 

Raffinerie Total - (c) Total Presse

Raffinerie Total – (c) Total Presse

 

Rappelons que dans le passé proche plusieurs sociétés pétrolières étrangères telles que BP, SHELL, EXXON-MOBIL notamment ont été accusées (et condamnées à de trés lourdes amendes) d’avoir diffusé de fausses informations pour nier les effets du l’usage des carburants issus des énergies fossiles dans les dégradations du Climat.

Informations auxquelles avait fait allusion d’ailleurs l’ex président des Usa, Donald Trump pour nier l’existence du changement climatique.

En réalité c’est une réelle étude scientifique extérieure qui fournit toutes les principales données de cette problématique: Une étude publiée par deux historiens et un sociologue, dans la revue scientifique Global Environmental Change, ce mercredi 20 octobre, qui accable le leader français des énergies fossiles : TotalEnergies, également axé récemment dans l’énergie électrique.

Toujours selon cette étude : « l’examen de cinquante ans de réactions de Total et d’Elf (fusion en 1999) face à l’évolution des savoirs et des politiques climatiques. Entre 1968 et 2021, la société française serait passée en effet de la prise de conscience au déni total, puis à l’attaque ouverte du consensus scientifique et, ensuite, à la diversion et au retardement de la lutte contre le changement climatique. Autant de formes de « fabrique de l’ignorance ». »

Rappelons aussi que le même groupe industriel français a particulièrement défrayé la chronique ces dernières années pour se débrouiller d’optimiser ses impôts avec de très faibles paiements d’impôts en France en profitant d’une fiscalité séparée selon les différentes fiscalités nationales de ses multiples sites d’exploitation à l’étranger.

La société TotalEnergies dispose de toutes les possibilités de réagir à cet article, sa réaction sera publiée à tel.

 

Michel HUGUES avec agences

 

 

 

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